Nos Refuges partenaires

Malheureusement, il existe des chiens abandonnés dans le monde entier, des refuges surchargés partout, y compris en France et chaque chien en danger mérite qu'on s'occupe de lui.

Les refuges français ont la chance d'être soutenus par de grosses structures, (SPA, Fondation B Bardot, 30 millions d'amis...) De plus, les collectivités territoriales aident les structures locales et les Français sont généreux avec la protection animale. Les dons, bien que jamais assez nombreux, sont réguliers. Les bénévoles sont aussi nombreux sur le terrain. Enfin, la Loi française protège nos animaux de compagnie et accompagne les défenseurs de la cause animales.

SI la situation n'est pas brillante puisque 70 000 chiens et chats sont abandonnés en France chaque année (et seuls 33 000 d'entre eux sont adoptés chaque année), elle reste cependant moins désespérée que dans d'autres pays comme la Roumanie ou l'Espagne. 

Lois en faveur des bourreaux, perreras mouroirs, subventions inexistantes, absence de bénévoles et d'adoptants... La situation de nos amis à 4 pattes en Espagne est sans issue. Sans le soutien des associations étrangères, les petits refuges espagnols et leurs protégés sont condamnés. C'est la raison pour laquelle nous avons choisi de nous investir auprès des refuges espagnols.

 

Différence entre Perrera (fourrière) et Albergue (refuge)

 

Il n'est pas évident pour nous français de comprendre la différence entre les deux parce que chez nous, souvent, les fourrières et les refuges travaillent ensemble, voire même sont fusionnés et essaient, dans la mesure du possible de trouver des solutions pour les chiens abandonnés. 

 

En Espagne, les perreras sont des fourrières municipales qui ont pour vocation de gérer les chiens errants dans les rues, mais en aucun cas en prenant en compte le bien-être animal. Les perreras entassent les chiens dans des conditions innommables, ne les soignent pas, voire même ne les nourrissent pas, surtout ceux qui sont programmés pour l'euthanasie, partant du principe qu'il est inutile de gaspiller des croquettes pour des animaux qui vont mourir dans quelques jours... A l'intérieur, les taux de mortalité avant euthanasie y sont très élevés en raison de la surpopulation et des conditions de vie. Les maladies s'y répandent comme des traînées de poudre, (en particulier la parvovirose pour les chiots) et les bagarres à mort entre chiens affamés sont quotidiennes. Les conditions de vie et de mort dans ces établissements sont indignes, mais perdurent dans l'indifférence générale. Il existe même des perreras où les animaux sont éliminés avec des méthodes de masse, que nous ne décrirons pas ici mais qui sont très éloignées de la piqûre létale qu'on imagine déjà odieuse.

Le seul rempart contre ces boucheries sans nom sont les bénévoles qui dénoncent comme ils peuvent ces maltraitances. Ils n'ont de cesse d'essayer de sortir le maximum de chiens de ces endroits sordides mais il faut savoir que non seulement ils doivent payer pour chaque chien qu'ils sauvent mais qu'en plus, ils n'ont pas le droit d'y faire des photos, de venir n'importe quand... Les gérants des perreras se comportent très souvent de façon odieuse avec les bénévoles qu'ils considèrent comme des empêcheurs de tourner en rond. 

 

Les centaines de petits refuges qui existent en Espagne sont crées et tenus par ces bénévoles qui n'acceptent pas la réalité des perreras. Ils essaient de prendre en charge toute la détresse animale qui se multiplie sans cesse dans ce pays.

Nous aimerions pouvoir tous les aider mais nous n'en avons pas les moyens.

Nous en soutenons donc sept répartis dans tous le sud de l'Espagne. Ce sont des structures que nous connaissons bien, avec lesquelles nous avons des liens et des échanges quotidiens. Nous les avons sélectionnés pour leur sérieux et leur éthique. Les bénévoles qui tiennent ces structures sont vraiment des gens biens.

Ce sont les chiens de leurs refuges que nous vous proposons à l'adoption. 

Si vous avez un coup de cœur pour l'un ou l'autre de leurs protégés, il vous suffit de nous contacter (formulaire en ligne).